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Les Bonnes

21 octobre 2016 @ 8:15 pm - 22 octobre 2016 @ 8:15 pm

18.- à 28.-

vendredi 21 et samedi 22 octobre 2016 à 20h15

Réservations 079 714 23 41 ou reservation@alize-theatre.ch ou ici
Prix des places : 28.- entier /18.- étudiant, AVS, apprenti

Ouverture du bar et de la billetterie une heure avant le spectacle


Mise en scène : Anne Cécile Moser

Jeu : Stéphane Liard et Luigi Viandante


Extrait vidéo : https://vimeo.com/154476896

Les Bonnes est une pièce composée d’un Acte unique et écrite par Jean Genet (1910-1986) en 1947. Tragique et violente, ses personnages et les circonstances de son drame fictif présentent des similitudes avec l’affaire des sœurs Papin, véritable fait-divers sanglant survenu quatorze ans plus tôt, même si l’auteur a toujours nié s’en être inspiré. Elle est mise en scène pour la première fois par Louis Jouvet, au théâtre de l’Athénée à Paris en 1947. Au début de la pièce, deux soeurs, Claire et Solange, seules dans la chambre de Madame pendant son absence, jouent pour elles, et entre elles, des variations sur le thème de la relation des bonnes avec leur maîtresse. Claire incarne Madame tandis que Solange joue le rôle de sa soeur Claire. Chacun des personnages menace de quitter ou de reprendre sa propre personnalité, ou d’inverser les rôles. Genet nous avertit : Il ne faut pas prendre cette tragédie à la lettre « C’est un conte, c’est-à-dire une forme de récit allégorique. Genet nous livre en fait un huis clos entre deux êtres : qu’il s’agisse d’une relation perverse ou d’une relation d’interdépendance absolue entre deux êtres, l’essentiel est que tout ici est prétexte au jeu, au jeu dans le jeu, au jeu des poupées russes. Amour et haine s’entremèlent à l’infini par un jeu de miroir.


« Ces dames – les Bonnes et Madame – déconnent? Comme moi chaque matin devant la glace quand je me rase, ou la nuit quand je m’emmerde, ou dans un bois quand je me crois seul : c’est un conte, c’est à- dire une forme de récit allégorique qui avait peut-être pour premier but, quand je l’écrivais, de me dégoûter de moi-même en indiquant et en refusant d’indiquer qui j’étais, le but second d’établir une espèce de malaise dans la salle… Un conte… Il faut à la fois y croire et refuser d’y croire, mais afin qu’on y puisse croire il faut que les actrices ne jouent pas selon un mode réaliste. Sacrées ou non, ces bonnes sont des monstres, comme nous-même quand nous nous rêvons ceci ou cela. Sans pouvoir dire au juste ce qu’est le théâtre, je sais ce que je lui refuse d’être : la description de gestes quotidiens vus de l’extérieur : je vais au théâtre afin de me voir, sur la scène (restitué en un seul personnage ou à l’aide d’un personnage multiple et sous forme de conte), tel que je ne saurais – ou n’oserais – me voir ou me rêver, et tel pourtant que je me sais être. Les comédiens ont donc pour fonction d’endosser des gestes et des accoutrements qui leur permettront de me montrer à moi-même, et de me montrer nu, dans la solitude et son allégresse. »


La metteur en scène : ANNE-CECILE MOSER

Suite à une enfance voyageuse par la France, l’Espagne et la Suisse, sans trop d’écoles, entre un bateau comme une maison, les poupées et Prévert, elle découvre à treize ans, après la danse, le théâtre. Elle désire très vite en faire son métier.

Pour faire bref, à 17 ans, elle rentre en classe professionnelle au Conservatoire de Lausanne, section Art Dramatique, elle en sort à 20 ans, en 1987, avec un diplôme en poche.

Elle a la chance de travailler avec de nombreux metteurs en scène en Suisse Romande et ailleurs dont 4 ans avec Matthias Langhoff et 5 ans avec Omar Porras et son Teatro Malandro.

Après de nombreuses tournées à l’étranger, elle décide, en 2002 de créer sa propre compagnie acmosercie. Depuis elle est principalement metteure en scène. En 2007, la compagnie reçoit le Fond vaudois pour« Le songe ou le château qui pousse » d’August Strindberg, ainsi qu’un Contrat de Confiance du Canton de Vaud pour la période allant de 2007 à 2009.

Au sein de sa compagnie de nombreux spectacles y voient le jour, « Le songe d’une nuit d’été », « Alma ou petit bout de rêves… », « MG. Magic Woman » entre autres et dont tout dernièrement la trilogie « Les chroniques Adriatiques » de Domenico Carli entre 2012 et 2015. Elle met aussi en scène des spectacles pour d’autres compagnie un « Lorenzaccio » pour la Compagnie du Passage et « Battre le cœur tant qu’il est chaud » avec Les Artpenteurs, entre autres.
Entre 2008 et 2011, elle devient membre du comité et par la suite vice-présidente du Syndicat Suisse Romand du Spectacle. Dans ce cadre, pour la journée internationale du théâtre qui a lieu le 27 mars, elle initie et coordonne en 2011, l’action 5600k Les artisans de l’ombre avec le photographe Mario Del Curto. Vaste action de sensibilisation aux métiers de la scène dont une cinquantaine de théâtres sont partenaires en Suisse romande.

Professeure de théâtre pour enfants, pour acteurs amateurs, ainsi que pour étudiants en art dramatique dans le cadre de l’Ecole des Teintureries.

Depuis 2012, elle entreprend une nouvelle formation de dramathérapeute ou d’art-thérapeute par la voix et la parole, donnée conjointement par Créavie à Colombier sur Morges et Dramatherapie BildungsInstitut à St-Gall.

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Détails

Début :
21 octobre 2016 @ 8:15 pm
Fin :
22 octobre 2016 @ 8:15 pm
Prix :
18.- à 28.-
Catégorie d’Évènement:

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